Aimer à peine
4eme de couverture : En 1972, au moment des attentats terroristes aux jeux olympiques de
Munich, le narrateur (le jeune garçon d'Effroyables jardins) prépare un
mémoire sur les coulisses politiques du milieu sportif. A cette
occasion, il rencontre l'officier allemand qui fut à l'origine de
l'arrestation de son père et de ses amis. Se pose alors la question de
la responsabilité de la culpabilité d'autant que le narrateur vit une
histoire d'amour avec une jeune allemande...
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J'ai beaucoup aimé ce petit livre qui se lit d'une traite. C'est un long poème en prose, un monologue que le narrateur adresse à son père tout juste enterré. Il revient alors sur son séjour en Allemagne, jeune étudiant et dépositaire du témoignage de son père, résistant arrêté pendant la seconde guerre mondiale. J'ai retrouvé la même émotion que celle que j'avais eu à la lecture du Liseur de Bernard Schlink. Les deux auteurs traitent de cet étrange et dérangeant héritage qui fut reçu par cette génération née pendant ou après la guerre. Le Liseur de Schlink abordait celle de la jeunesse allemande, Quint parle de la jeunesse française, de son rapport à cette histoire et à la population allemande. C'est passionnant et superbement écrit.
Un petit livre par la taille, très grand par le contenu autant par la forme que le fond.