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Il y a deux ans, une cliente du marché de Volx m'a fait découvrir Arthur Upfield. Aujourd'hui je lis un quatrième roman de lui, j'ai déjà chroniqué un de ses livres ici, mais je reviens vous en parler et j'en profite pour le glisser dans la rubrique la bibliothèque idéale.
Arthur Upfiel est un romancier anglo-australien aujourd'hui décédé. Il est l'un des pionniers du polar ethnologique mélant intrigue policière, description de paysage et de peuples ou populations particulières, souvent endémiques. Je ne peux pas parler du genre en général ayant lu assez peu de "polar ethnologique", je ne veux pas non plus rentrer dans le débat sur la littérautre de genre. Cela ne m'interesse pas.
Mais je peux vous parler des romans d'Arthur Upfield.
en ce moment je lis
Dans ce roman, l'inspecteur Napoléon Bonaparte doit résoudre une double intrigue : l'enlévement de 5 bébés et le meurtre de la mère du dernier enfant enlevé.
Napoléon Bonaparte est un metisse né d'une mère aborigène et d'un père blanc.
Chaque roman d'Arthur Upfield est l'occasion de parler des aborigènes, de la colonisation de l'Australie par les Anglais et de ce qu'ils en ont fait. C'est à chaque fois un cri de revolte.
Et j'aime, beaucoup. J'aime son regard à la fois humaniste et efficace quand il s'agit de resoudre une enigme. Il est à l'écoute, à l'affut, rien ne lui echappe, c'est à la fois troublant, etonnant, agaçant, voire, je peux le concevoir, déplaisant quand il use de son intelligence pour manipuler les gens.
Mais, les polars d'Arthur Upfield ne sont jamais glauques, ses personnages sont toujours dignes et ca fait du bien, beaucoup.
Le meurtre est secondaire est le quatrième que je lis, avant je me suis régalée de
La branche coupée
Je vous invite à le découvrir si cela n'est pas déjà fait !